• Tout d’abord sachez que les contractors ne sont pas les mercenaires que l’on voit au cinéma. Ils agissent le plus souvent dans la légalité, sous contrat avec une nation, un organisme humanitaire, etc… Le plus souvent ils protègent des biens ou du personnel en milieu hostile ou semi hostile. Par exemple ils escorteront des organismes humanitaires là où les armées régulières ne se rendent pas, que se soit parce que la zone est jugée trop dangereuse ou bien pour des raisons politiques que je ne commenterai pas ici. Ils s’occupent également de la sécurité d’ambassades et de leurs personnelles. La Suisse par exemple ne peu pas envoyer de troupes en Irak. Hors ils sont susceptibles d’être attaqué comme tout autres occidentaux. On peu précisé également que tous les contractors ne sont pas des combattants. On peu cité les négociateurs qui gère les remises de rançons suite à des enlèvements (principalement en Amérique latine), les consultants en sécurité, les pilotes d’hélicoptère, etc… Ils existent même des spécialistes en BTP et des médecins. A vrai dire, presque tout se qu’on peu retrouvé dans une armée national est représenté.

     

    Pour fini, il faut savoir que la loi française interdit toute activités de mercenariat et punie sévèrement les contrevenants. Vous trouverez ici un lien vers les textes qui concerne cette activité. 
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006149853&cidTexte=LEGITEXT000006070719


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  • 1960-1963 : Dans l’ex-Congo belge, les rebelles de la province minière du Katanga, qui a fait sécession, sont soutenus par des mercenaires belges et français.

    17 avril 1961 : Des mercenaires recrutés par la CIA tentent d’envahir Cuba (baie des Cochons).

    1964-1967 : Plus de 800 soldats de fortune constituent le fer de lance de l’armée nationale congolaise (ANC).

    1967-1970 : Des « chiens de guerre » interviennent massivement au Biafra, province séparatiste du Nigeria.

    1960-1975 : Le plus célèbre des mercenaires français, M. Robert « Bob » Denard, est repéré au Gabon, en Rhodésie, au Congo-Kinshasa, en Iran, au Yémen et en Angola. En 1975, aux Comores, il permet l’accession au pouvoir de M. Ali Soilih.

    16 janvier 1977 : Un rapport de l’ONU met en cause le Maroc et le Gabon après un raid sur Cotonou, au Bénin. Ce fiasco – l’opération « Crevette » –, auquel aurait également participé M. Denard, est aussi appuyé par le Togo et la Côte d’Ivoire.

    3 juillet 1977 : L’Organisation de l’unité africaine adopte la convention sur l’élimination des mercenaires en Afrique. Elle entrera en vigueur en 1985.

    13 mai 1978 : M. Denard revient aux Comores par un coup de force. Il crée la garde présidentielle (600 hommes), qui, encadrée de mercenaires européens, concurrence l’armée nationale.

    26 novembre 1989 : Au cours d’un entretien mouvementé avec M. Denard, le président comorien Ahmed Abdallah est tué. M. Denard sera évacué en Afrique du Sud (opération « Azalée ») par les parachutistes français.

    4 décembre 1989 : L’Assemblée générale des Nations unies adopte la convention internationale contre l’utilisation, le financement et l’instruction des mercenaires; 22 Etats la ratifient ; elle n’entrera en vigueur qu’en 2001.

    Années 1990 : En ex-Yougoslavie, des Anglais, des Français et des Polonais se battent aux côtés des Croates ; des Roumains, des Cosaques et des Russes appuient les Serbes ; des musulmans ayant combattu en Afghanistan rejoignent les Bosniaques. Dans les trois cas, l’aspect financier n’est en rien déterminant.

    1990-2004 : Emergence des sociétés militaires privées (SMP). Cent milliards de dollars par an seront bientôt consacrés à la sécurité privée.

    1992 : Premier contrat d’Executive Outcomes en Angola pour le compte des compagnies pétrolières Heritage Oil & Gas, Gulf Chevron, Ranger Oil, Sonangol et Petrangol.

    Février 1992 : Le régime zaïrois sollicite un prêt de 97 millions de dollars afin de recruter 140 « techniciens » angolais pour la Division spéciale présidentielle.

    1993 : Executive Outcomes intervient en Angola pour former des soldats et assurer la sécurité des champs pétroliers de Soyo.

    1994 : Des mercenaires sont envoyés au Rwanda par la France, pendant et après le génocide, en dépit de l’embargo international du 17 mai 1994 interdisant tout envoi étranger en armes ou en hommes dans ce pays.

    - Executive Outcomes est appelé par le gouvernement de la Sierra Leone et reçoit en paiement une partie des mines de diamant de la région.

    28 septembre 1995 : Aux Comores, une expédition emmenée par M. Denard renverse le président Saïd Mohammed Djohar.

    1996 : Avec l’aval de la France, des mercenaires serbes tentent de sauver le régime Mobutu au Congo-Kinshasa.

    Mars 1996 : En Sierra Leone, Executive Outcomes conduit une opération de sauvetage au profit d’observateurs menacés des Nations unies.

    19 mars 1997 : Mort de Jacques Foccart, « M. Afrique » de l’Elysée, considéré comme le commanditaire de la plupart des actions mercenaires de la France.

    1997 : Le gouvernement zaïrois fait appel à plusieurs sociétés de mercenaires pour arrêter l’avancée des troupes rwandaises et ougandaises.

    – En Papouasie-Nouvelle-Guinée, M. Tim Spicer, de la société britannique Sandline International, est inculpé pour tentative de coup d’Etat.

    – Le département d’Etat américain charge (sans en référer au Congrès) la firme MPRI de favoriser la mise sur pied d’une force africaine de maintien de la paix dans le cadre de l’African Crisis Response Initiative (ACRI).

    26 février 1998 : L’Assemblée nationale sud-africaine interdit le mercenariat en adoptant le Regulation Foreign Military Assistance Act.

    19 mai 1999 : A Paris, M. Denard (70 ans) et ses lieutenants sont acquittés dans le procès du meurtre du président comorien Ahmed Abdallah, en 1989.

    Août 1999 : La France envoie des hommes au Congo Brazzaville pour soutenir les milices du président Sassou Nguesso.

    2001 : Présence de mercenaires français au Zaïre et en Côte d’Ivoire.

    19 juin 2002 : Les autorités françaises empêchent le débarquement à Madagascar d’une douzaine de mercenaires français ou originaires d’Europe de l’Est.

    2003 : En Irak et en Afghanistan, des contrats de sécurité sont passés avec des sociétés privées, surtout anglo-saxonnes, pour un montant de 1 milliard de dollars. Présence de mercenaires français en Côte d’Ivoire.

    3 avril 2003 : L’Assemblée nationale française adopte la loi sur le mercenariat.

    6 mai 2003 : Objet d’un mandat d’arrêt international du Tribunal spécial international de Freetown, le mercenaire Sam Bockarie est assassiné à Monrovia.

    26 juillet 2003 : En Afrique du Sud, Richard Rouget, Sud-Africain d’origine française, est condamné à une amende et à de la prison avec sursis, en vertu de la loi de 1998, pour avoir recruté des mercenaires en Côte d’Ivoire.

    2003-2004 : Des mercenaires auraient été employés au cours du conflit en Côte d’Ivoire. En Irak, la coalition a signé pour 4 milliards de dollars de contrats avec les SMP.

    2004 : En Tanzanie, 12 mercenaires employés par la société Apis sont arrêtés en se rendant à Madagascar.

    10 août 2004 : Le Pentagone demande au Congrès de lui accorder 500 millions de dollars pour construire un réseau de « milices amies » dans le monde afin d’extraire les terroristes des zones « non gouvernées ».

    25 août 2004 : M. Mark Thatcher (fils de Margaret) est arrêté en Afrique du Sud, soupçonné d’avoir en partie financé le coup d’Etat avorté en Guinée-équatoriale, en mars 2004.

    15 septembre 2004 : Trois « chasseurs de prime » américains sont condamnés à Kaboul à des peines de huit à dix ans de prison pour avoir maintenu dans une prison privée et torturé des Afghans illégalement détenus. Le chef de leur Task Force Sabre 7, M. Jonathan Idema, prétend avoir agi en lien avec les forces américaines. Le Pentagone dément.

     


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